Né à Marseille en 1895 a longtemps étudié la musique et la peinture avec le même niveau d’excellence. Tiraillé par sa double vocation, un coup du sort lui fait renoncer à sa carrière de violoncelliste. Son ambition picturale en devient d’autant plus grande qu’il déménage à Paris, et suit les enseignements de Maurice Denis aux Ateliers de l’Art Sacré. Cette rencontre est déterminante tant la peinture d’Albert Coste évolue à partir de 1920 vers une figuration contemplative profondément rythmée par la représentation de la musicalité du monde. Cette première période picturale s’émancipe vers 1950 où ses recherches plastiques le mènent de l’expérimentation cubiste et à une abstraction fortement influencée par Albert Gleizes, qui le reconnaitra comme son meilleur disciple. Créateur d’un univers d’une exceptionnelle subtilité et d’une spiritualité guidée par les notes de musique, Albert Coste enseigne aux Beaux-Arts d’Aix en Provence, à l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres et expose dans les plus prestigieuses institutions françaises.
Natif de Limas près de Villefranche-sur Saône, il intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon en 1942, où il se lie d’amitié avec les futurs Sanzistes et rencontre sa future épouse, Françoise Juvin. Enjoués et turbulents et réfutant les « -ismes », cette jeune génération va cristalliser l’esprit d’avant-garde lyonnais des années 1950. Devenu parisien, Pierre Coquet poursuit son œuvre entre rigueur et fantaisie, en dehors des modes et de courants. La belle diversité de ses sujets, souvent humbles, natures mortes, nus, paysages et marines aux gammes de couleurs délicates et discrètes consacre sa signature sensible. Pierre Coquet appartient à la filiation de Pierre Bonnard ou d’Edouard Vuillard, dans une délicieuse tradition française entre réalité poétique et non figuration.
Née à Nancy, sa famille s’installe à Lyon où elle fréquente l’Ecole des Beaux-arts. Elle y rencontre plusieurs artistes tels que Jacques Truphémus, André Cottavoz, Jean Fusaro ou encore Pierre Coquet qui devient son époux. Avec son mari, elle participe à la naissance du Sanzisme, souffle de la jeunese artistique de l’après-guerre, réunissant les plus brillants élèves des Beaux-arts de Lyon, qui désirent se libérer de toutes influences et renouer avec une peinture sensible, jubilatoire création centrée sur le bonheur de vivre. Le couple s’installe ensuite à Paris où Françoise Juvin enseigne les arts plastiques tout en exerçant son activité de peintre. Ses sujets variés exaltent sa passion des voyages, alors que la ville et Paris ont aussi sa prédilection, les toits et les façades typiques des immeubles haussmanniens lui servant de subtil prétexte pour mettre en exergue sa touche rapide et sa palette lumineuse. Depuis 2007, elle est exposée dans la collection du Musée Paul-Dini de Villefranche sur Saône.