VENTE CARITATIVE - CASSIS GARDEN ART SHOW


Samedi 31 juillet 2021, Jean-Baptiste Renart, commissaire-priseur chez DE BAECQUE & Associés, mettra aux enchères des oeuvres de divers artistes lors du Cassis Garden Art Show. 

18 artistes-peintres de Street Art, réaliseront une performance en live les 29, 30 et 31 juillet des tableaux, ensuite mis aux enchères au profit des associations "Maryse pour la vie" et "Second round"
 
          

Vente aux enchères
Casino Barriere Cassis
Samedi 31 juillet - 19h30

Informations complètes sur ce lien

En savoir plus sur les artistes peintres...

BOBAR
Bobar pratique le graffiti depuis une quinzaine d'années, adepte de bandes-dessinées et d'images illustrées en tout genre, il est influencé notamment par l'école de la ligne claire et l'estampe japonaise. Si son travail du dessin se développe surtout sous forme d'illustrations et de peintures, il est également tatoueur et réalisateur de petits films d'animation.


RISH
RISH, peintre, graffeur, décorateur, plasticien né en1977. Il commence le graffiti à la fin des années 80. Fondateur du PM crew sur Marseille en 2000, depuis devenu international. 
RISH prône le graffiti conscient de la "Zulu Nation". (Peace, love & unity). Il œuvre toujours dans le même sens: la reconnaissance de cet ART à part entière.

Instagram : @rishdafirst
Facebook : rish.dafirst 


TCHADER
Né en 1989 a Marseille , Tchader est un membre actif de la scène graffiti marseillaise. Il a fait évoluer son travail vers des perspectives rétro-futuristes inspirées des jeux vidéos et technologies de son enfance.
Ces dernières années il s'est focalisé sur l'aspect artistique de la pratique en participant à de nombreux événements et projets  à l'échelle nationale et européenne. Son style bercé à la musique électronique  et la qualité de ses productions vous surprendront.


MONER Jean
Artiste nantais Moner est issu du mouvement graffiti. Depuis quelques années il développe en parallèle des peintures abstraites et graphiques inspiré par son graffiti. Particulièrement curieux des espaces urbains et de l’architecture, Moner profite de ses voyages pour nourrir son vocabulaire graphique. Il en résulte des compositions détaillées et colorées tout en privilégiant un impact fort.


REMY UNO
Les débuts de Remy Uno remontent à la fin des années 90 par le graffiti, comme un jeu. Quelques terrains vagues, voies ferrées, époque appareil photo jetable et cassettes audio. En 2002, il participe à la création de Lartmada, un collectif avec lequel il sera invité a peindre et exposer dans plusieurs endroits du globe (Sao Paulo, New-york, Caracas, Moscou, Londres, Johannesburg, Mexico, Yaoundé...).
Après plusieurs années de travaux de commandes avec Lartmada, il part quelques années à Berlin développer une expression plus personnelle de sa peinture. Intéressé par l'image comme relation entre deux réalités, celle du peintre et de son modele, il se penche sur l'intime et ses actions silencieuses, celles qui permettent de s'identifier sans se compromettre. Il fragmente ses compositions, les répète, les recolle pour obtenir différents récits d'une même histoire. Ses narrations sont simples et littéraires, racontent autant d'instants sans importance, que l'envers du décor. Aujourd'hui à Marseille, Remy Uno oeuvre au quotidien entre le très relatif confort de son atelier pour ses toiles et installations, et l'aléatoire des murs qu'il est amené à peindre, seul ou avec son collectif Lartmada, un peu ici et un peu ailleurs.


ALFE
C’est en véritable passionné que sont réalisées les peintures de Alfe depuis le début des années 2000. Sa peinture de proximité , le plus souvent à ciel ouvert dans l’espace publics en constante évolution et joue avec les codes du graffiti et du graphisme. Tantôt curative, tantôt abstraite, truffée de signes graphiques et de traces, c’est à travers une dynamique de lignes et de couleurs vives que l’on reconnaît son style. Autant influencer par les Masterpieces du graffiti New-Yorkais que de la peinture moderne et la bande dessinée, c’est à la croisée des cultures que se forge le style de Alfe.


ELIOTE 
Né en 1982 aux Pays-Bas, Eliote vit et travaille à Marseille où il réalise la plupart de ses peintures depuis 2003. Dans ses peintures, il cherche à créer une atmosphère en ajoutant à son graffiti classique, des formes et des lignes qui suggèrent un brutalisme d'architectures et des paysages brumeux. Inspirées par un environnement étrange composé de montagnes, d'éclairs et de planètes, ses lettres semblent s'estomper en compositions galactiques avec quelques contours et des techniques simples de vaporisation. Souvent la base est en noir et blanc, et le but est de rechercher la plus grande efficacité dans les effets sans utiliser la palette multicolore du graffiti traditionnel. Eliote a exposé notamment aux Etats-Unis, en Allemagne, en Autriche, au Mexique et en France.


ACET
ACET, graffeur marseillais depuis plus de 20ans, il mélange les codes du graffiti et de l’illustration pour créer des images modernes.
Il utilise plusieurs techniques et compose des villes et paysages avec des formes dynamiques et des personnages cubiques issus de son imaginaire.
Pour découvrir le site, cliquez ici


DOK (ACKENINE DAVID)
Né en 1979, Dok est une figure majeure et emblématique de la scène graffiti Française. Il débute sa carrière pendant les années 90, en pleine expansion de la scène graffiti française, en tagguant les murs de la capitale,
en compagnie des réputés Kiss et Eyone. Il rejoint rapidement les crews UV et TPK (considérés à l’époque comme les groupes les plus radicaux et les plus prolifiques d’Europe), reconnus pour leurs prouesses en Ile de France.
En 1996, il fonde ce qui sera les bases du groupe NWS. Devenu une figure emblématique de la scène graffiti parisienne puis marseillaise, Dok a pu s'illustrer dans des vidéos telles que les Ultimates Vidéos 1 et 2 et Sous-
Surveillance. On le retrouve également dans de nombreux magazines d’art urbain et de livres graffiti dont After Eight. Dok ne parle que très peu de son passé de graffeur, et ça n’est pas un hasard. Même si ça ne saute pas aux yeux (!), l’art de la rue est un monde aux valeurs et aux codes bien établis et très précis. Comme la plupart des artistes de sa génération, il est donc plus enclin au secret (une des principales règles) qu’aux grandes discussions.
Pourtant, ce qui est sûr, c’est qu’il connaît tout de cet art, puisqu’il a passé plus de 15 ans à écrire une part de son histoire et de son talent sur les murs, les dépôts et les trains de l’Europe entière, inscrivant son blaze
(traduisez: sa signature) aux côtés de celui de ses frères - ou de ses ennemis … 
En parlant des TPK_UV, Dok témoigne :

"Pas de demi mesure possible. Soit tu étais avec eux, soit tu étais contre eux. Notre mythe, c’était le New-York des années 70-80, de Subway Art…On a reproduit ça à Saint-Lazare, c’est-à-dire tout cartonné, défoncé, intérieur et extérieur avec nos flops, et il fallait que notre nom soit partout sur "notre ligne"; je ne faisais pas du graffiti, je vivais graffiti. (...) Je viens de la rue, et je ne me cherche pas un passé lié à la rue, car la rue j’y suis allé tous les jours pendant plus de 15 ans. Ma légitimité d’appartenance à la rue, je n’ai pas à me l’inventer ni à me la créer, puisque moi, je l’ai vraiment fait."

Les graffeurs de la première heure ont presque tous abandonné la bombe et les trains (ça, c’est la version officielle !), et les meilleurs continuent à faire parler d’eux au travers de leurs nouvelles créations, de leurs œuvres, qualifiées aujourd’hui d’Art Urbain devenu ART à part entière.


SEIZ
Originaires de la Ciotat "seize" évoluent dans le milieu du graffiti depuis fin 93 et peints entre Marseille Toulon Nice . En 2010 il commence à peindre uniquement sur toile, étant fan de hip-hop et des années 80 ses peintures très colorisées s'en ressentent. Depuis 2015 et son voyage à Berlin il se remit à peindre sur murs et fit quelques expositions entre Nice et Marseille.
Il sera présent au Cassis Garden Art Show pour une explosion de couleur!


MILKA
Milka est une artiste marseillaise pluridisciplinaire, elle s’exprime à travers le graffiti et le dessin, la bijouterie ou encore la confection de marionnettes. L’inspiration hip-hop, à laquelle elle ajoute sa touche de personnalité enfantine et féminine donne des creations joyeuses et colorées, habitées par des personnages sortis directement de son imagination. Place à la bonne humeur !


DIXIT
Il commence le graffiti très jeune sans en connaître les codes. Mais il n’a jamais cessé de faire évoluer son amour pour les lettres et les couleurs Aujourd’hui son travail se définit entre graffiti et graphisme des années 80. Un mélange entre art digital et typographie.


DEBZA
Originaire de Toulouse, Debza est totalement autodidacte, il s’est spécialisé dans le graffiti, où il a eu l’occasion de perfectionner son art en voyageant et en peignant à travers le monde. De Montréal à Tokyo en passant par Buenos aires.
Son style est une balance parfaite entre un côté sérieux et ludique, probablement à cause de ses principales sources d’inspirations, notamment la culture japonaise, les mangas, les voyages, les films d’horreur et son environnement.


NEFRIT
Diplômé en 2015 de l’École des Beaux-Arts de Marseille Néfrit est actuellement résident de la cité d’artiste de l'ancien couvent Levat initiée par l’association Juxtapoz. Il y développe une pratique entre peinture murale et travail d’atelier. 
Celle-ci s’articule autour d’un langage visuel structuré, optimiste et volontiers grotesque. Il réalise des travaux souvent figuratifs ou il donne corps à des personnages par des jeux de découpes et juxtapositions. Rarement uniquement peintures ou uniquement sculptures il propose des pièces hors cadre, où textures, motifs, gestes et fragments récoltés s’entremêlent et se lient, creusant les strates d’un questionnement technique éclectique et permanent. 
Entre jeux d’enfants et mythologies se construit pièce après pièce un univers à cheval entre passé lointain et présent corrompu, se déployant sous forme d’oeuvres à la fois artéfacts anachroniques et innovations indéchiffrables. 


REAL
SABRE ara REAL a commencé à taguer dans les années 90, il créa l’équipe H20 en 1993 en prenant son nom actuel REAL, de là il a forgé son style, voyageant d’un pays à l’autre pour partager son expérience.


DIFUZ
Difuz commence à peindre dans la rue à l’âge de 13 ans. C’est à Marseille qu’il fait ses armes, inspiré par l’énergie de la cité phocéenne. Son parcours est lié au graffiti et au mouvement hip hop, auxquels il rend hommage dans l’ensemble son œuvre. Il deviendra, en 2001, un des membres fondateurs du Kintflosh Crew. Collectif indépendant et toujours actif qui réunit des graffeurs, vandals, rappeurs, beatmakers, tatoueur.. Les voyages influeront sur son œuvre, et principalement l’Amérique Latine, une des terres de ses origines, d’où il reviendra marqué d’un long séjour en 2009. A son retour, il commence à développer son univers et à faire passer son travail de la rue à l’atelier. Il invente une société remplie de personnages et de scènes de vie, un monde figuratif où le réel et l’imaginaire se confondent à la manière d'une poésie urbaine. Depuis 2013, Difuz est invité dans des évènements d’envergure en France et à l’étranger, où il réalise des fresques grands formats, y expose ses œuvres, et collabore avec certains pionniers de la discipline. Son trait et sa technique deviennent alors reconnaissables. Artiste pluridisciplinaire, il développe continuellement sa technique du dessin, de la peinture et du volume. Il nourrit son travail de voyages, de rencontres, et de simples moments de vie. Son œuvre se veut populaire et accessible, à l’image de sa vision du vivre ensemble.


TAREK
Tarek Benaoum est né en 1978, à Salé, au Maroc. Il vit et travaille à Paris. Passionné par la lettre, il débute sa formation au Scriptorium de Toulouse, dirigé par Bernard Arin. L’artiste y perfectionne son savoir faire sur le papier, répétant les gestes, apprenant les courbes, inlassablement. Il reçoit par la suite les enseignements de professeurs renommés tels que Kitty Sabatier, Véronique Sabard et Hassan Massoudy. L’école de la rue lui a permis de se
libérer de la graphie traditionnelle pour s’affirmer dans une calligraphie hybride, empreinte d’influences arabes et gothiques. Tarek Benaoum utilise la lettre et le mot, enchâssés, étirés,
superposés, pour orner les murs d’un flot ondulatoire de symboles et de couleurs. Perdant sa dimension sémantique, le mot laisse place à la contemplation du geste. Ses œuvres, par essence éphémères, sont visibles dans les lieux publics, hôtels, restaurants et parcs, de Paris à Marrakech en passant par Las Vegas.


SHANE
Shane, l’artiste aux multiples casquettes. Plongé dans le monde du street art très tôt entre le skate et les bombes aérosols. il a finit par délaisser sa planche pour se concentrer sur le graffiti ce qui l’a amené à aiguiser ses compétences pour les lettrages grandioses. L’émulsion et l’urgence de la rue lui ont permis ensuite d’aborder la typographie avec plus de maturité. Aujourd’hui il est aussi reconnu en tant qu’illustrateur. Shane se sert de son héritage du graffiti afin de donner une nouvelle dimension à son art avec des illustrations complexes. Le dessin lui permet de nourrir un projet plus approfondi.
Chacune de ses oeuvres peu importe le format et l’espace trouve sa contenance dans les mêmes inspirations. En effet Il ne cesse de fouiller dans l’artisanat, les objets de marqueterie et la culture pop pour étoffer son travail. A l’aide des couleurs d’un effet de répétition et d’un jeu de texture Shane amène son public à avoir différents degrés de lecture et interprétations de ses oeuvres. 
C’est un artiste qui n’arrive pas à se définir ni à s’enfermer dans une catégorie il s'épanouit dans plusieurs domaines. Que ce soit le graphisme parfois à but commercial, l’illustration, le graffiti ou encore un studio de pattern design, Shane ne cesse de développer sa recherche artistique pour que toutes ses compétences se nourrissent entre elles.
Shane cultive et sait savourer sa liberté artistique, sa seule limite se trouve être les frontières de ses supports matériel.


SMILDO
Né dans le 14ème arrondissement, S.MILDO baigne dès sa plus tendre enfance dans la culture marseillaise, une ville qu’il qualifie de « vigoureuse, solidaire et en pleine émersion ». Issu du graffiti, il décide dès 2014 de passer du mur à la toile, de l’exposition à l’introspection, de l’éphémère à l’éternel. Malgré ce changement de support, il en conserve le mouvement, l’énergie et la composition qualifiant lui-même son art d’ « abstraction post graffiti », vivante et libre. Viscérale et humaine.
Animé par ce qu’il appelle « des variations de l’âme au sein du corps humain », son pinceau trahit les sentiments profonds d\’un peintre « égoïste » imposant un cadre à sa propre catharsis.
Ses œuvres sont un métissage de couleurs, de formes et d\’aspects. Et c’est dans cet univers à part entière, qu’il navigue à travers le bleu de ses toiles. Cette couleur l’apaise et le rassure mais c’est elle aussi qui marque son identité. Faite de ciel, de mer, en un mot de sa ville : Marseille.
Les formes géométriques de ses tableaux viennent tour à tour opposer cadence et décadence, réalité et vertige, au gré des rythmes qui parsèment son processus créatif.
En 2020, il franchit un cap et commence l\’élaboration d\’un premier solo show. Avec la confiance et le soutien de son galeriste, S.MILDO a pour objectif de « réveiller la sensibilité des gens » et d’illustrer sans réserve la densité de sa production. Pour poser une pierre de plus à un édifice déjà solide, et penser dès lors à ce que sera sa peinture demain…
Ses œuvres sont un mélange de couleurs, de références, de pensées, de mouvements. Ce qu’il recherche avant tout c’est embellir son quotidien et sa vision des choses à travers sa peinture…


HENG
Heng commence à peindre à la fin des années 90. Le graffiti l’attire, il fait ses débuts sur Avignon, puis Aix et Marseille.
Après des années à peindre uniquement sur les murs, il passe maintenant beaucoup de temps en atelier. Inspiré par la grande ville au départ et son coté démesuré, voire inhumain, il s’obstine à déconstruire le paysage urbain, à casser le rectiligne, à froisser la matière. Spontanément, ses toiles se couvrent de masses dynamiques qu’il façonne par petites touches ou dans un mouvement éructé, faisant surgir du néant un monde en clair-obscur fait de nuées de couleurs vives et de perspectives sauvages
BAMBOU Madame
Du travail d’Alexandra Cuccia Vinrich, dit « Madame Bambou » s’élève une douceur minutieuse. Artiste marseillaise polymorphe, elle intègre le cadre dans le bucolique, initie l’humour à la retenue, introduit la rigueur dans la pudicité. Issue d’un parcours d’art graphique, elle emprunte volontiers le verbe de la rue et ses phrasés caustiques, l’intègre au vécu du mur, au plissé du vêtement, à la blancheur du papier. Défenseuse d’un art sans prétention, loin de s’enfermer dans un style, mais plutôt dans un processus de générosité de la pensée. En témoigne son goût pour les projets pluridisciplinaires tel que Funny Zoo dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Hors les Vignes au Dock des Suds, ainsi que dans le cadre de réalisation de diverses fresques à Foot Locker ou bien dans des villas privées.

ASHA

OWEN