LAMARTINE, Alphonse de (1790-1869). Lettre... - Lot 106 - De Baecque et Associés

Lot 106
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LAMARTINE, Alphonse de (1790-1869). Lettre... - Lot 106 - De Baecque et Associés
LAMARTINE, Alphonse de (1790-1869). Lettre autographe, signée de son initiale « L », [adressée à sa nièce Valentine de Cessiat]. « Un bon samedi » 23 avril 1854. 4 pp. in-8. Cette très jolie et tendre lettre est adressée à sa nièce Valentine de Cessiat que Lamartine aimait comme sa fille et qu'il adopta. Madame de Cessiat et Valentine restèrent un mois à Paris en mars 1854. Quelques jours après leur retour à Macon écrit cette lettre qui est la dernière de leur correspondance puisqu'à partir de l'année suivante, Valentine passa ses hivers à Paris chez les Lamartine, ainsi qu'elle l'avait fait avec sa soeur jumelle autrefois. Lamartine est heureux de les savoir bien arrivées. « C'est quelque chose que savoir ceux qu'on aime arrivés sans désagrément et sans fatigue sous leur toit et couchés dans un bon lit quelconque, le coeur au ciel et leur chien sous leurs pieds ». Il donne des nouvelles de la maison, de son travail, des amis. Il a acheté deux chevaux de selle « médiocres mais campagnards » et pense aussi acheter « un petit poney breton, gros comme un âne et fort comme un éléphant ». Il éduque un petit chien et « prépare à l'esprit de famille ». Autre nouvelle : « Mon livre [Histoire de la Turquie] va horriblement mal ; personne ne répond aux annonces et aux circulaires. Tous mes rêves sont évanouis sur cette opération si nécessaire, c'est à en pleurer, si les écrits avalaient des larmes. Inanité du travail humain J'ai vendu quatre mille exemplaires, mais il n'est pas venu huit réponses à cent mille annonces et circulaires [] ». Lettre en partie publiée dans Lamartine et ses nièces. Correspondance inédite. Publiée par le comte de Chastellier, 1928, pp. 222-223. Provenance: collection du Dr Jean Heitz.
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