EXCEPTIONNELLE COMMODE « À LA RÉGENCE » PAR... - Lot 62 - De Baecque et Associés

Lot 62
Aller au lot
Estimation :
40000 - 60000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 143 000EUR
EXCEPTIONNELLE COMMODE « À LA RÉGENCE » PAR... - Lot 62 - De Baecque et Associés
EXCEPTIONNELLE COMMODE « À LA RÉGENCE » PAR PIERRE HACHE H. 82,5 ; L. 130 (au marbre) ; P. 65,5 cm Collection particulière Bibliographie : Le génie des Hache, P. et F. Rouge, Faton 2005, décrite p. 266 ; et deux autres modèles de forme similaire pp. 263-264 et 265, ainsi que la commode dite « aux Armoiries » de la Fondation Glénat (in Le couvent Sainte Cécile, Editions Glénat 2013, pp. 112-115, notice par Françoise Rouge) Ouvrant à deux rangs de tiroirs - dont deux tiroirs dans le rang supérieur - galbée en arbalète autour d'une partie centrale plane. Côtés galbés et dotés d'un ressaut à l'arrière. Montants antérieurs saillants terminés par des pieds cambrés, reliés à la traverse inférieure par une puissante ligne « en voûte » autour du tablier, ainsi que sur les côtés. Riche décor de marqueteries « à l'italienne » de rinceaux feuillagés, acanthes et fleurs sur fond de bois brûlé, sur contre-fond de loupe de sycomore sur les tiroirs, de racine de sycomore sur les côtés, et de loupe de frêne sur les ressauts et les pieds postérieurs. Fins filets de noyer et de buis autour des filets ornés de frises « à petites mains » dessinant des arabesques et des doubles frises en façade, des cartouches sur le ressaut des pieds arrière et des réserves géométriques sur les côtés. Olivier sur les bordures des tiroirs. Estampillée sur le chant des trois tiroirs HACHE À GRENOBLE Pierre HACHE (1705-1776), ébéniste du duc d'Orléans, Grenoble vers 1735-1745 Marbre ancien et plancher rapportés, fentes sur les côtés, petits manques, filets à « petites mains » refaits à l'extrémité des ressauts. Ornementation de bronzes feuillagés d'époque Louis XV, remplaçant - sans doute à l'époque pour plus de modernité - les poignées tombantes Louis XIV prévues à l'origine, comme l'atteste la présence de trous carrés au revers des tiroirs. Clef manquante. PIERRE HACHE ET CHARLES CRESSENT Ce modèle de très grande qualité fait partie d'un groupe particulièrement restreint de trois commodes, similaires par leur forme et leur décor, réalisées par Pierre Hache entre 1730 et 1740 (in Le génie des Hache, Pierre et Françoise Rouge, Faton 2005, pp. 263-264 et 265, 266). Charles Cressent (1685-1768), ébéniste du Régent, conçut à la même époque des modèles proches par leur forme à montants saillants et dotées d'un dessin « en voûte » des traverses inférieures. Mais contrairement aux commodes parisiennes qui conservent la même largeur de chanfreins sur toute leur hauteur, celles de Pierre Hache sont plus larges dans les parties concaves des chanfreins que dans leur partie saillante, car les façades et les côtés sont galbés en plan seulement, tandis que les montants saillants sont galbés en élévation (ibidem, p. 184). Le décor reste évidemment fidèle aux principes fondamentaux de l'atelier fondé par Thomas Hache à l'aube du XVIIIè siècle, avec l'emploi des belles loupes de bois indigènes teintées et des marqueteries dites « à l'italienne », préparées à l'avance selon l'économie d'un atelier bien organisé. Une fois ravivées, les teintes des loupes de sycomore des réserves des tiroirs et des entrées de serrure devraient retrouver leur rouge initial, sur fond de loupe blonde, tandis que la loupe de frêne des montants arrière affichera sa teinte verte habituelle (ibidem, p. 265). Expert : Françoise ROUGE, expert près la cour d'appel de Paris, +33 (0)6 03 93 23 76
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue