Chef-d'oeuvre de Louis Mazerolle (1842-1899) Bourbonnais... - Lot 62 - De Baecque et Associés

Lot 62
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Chef-d'oeuvre de Louis Mazerolle (1842-1899) Bourbonnais... - Lot 62 - De Baecque et Associés
Chef-d'oeuvre de Louis Mazerolle (1842-1899) Bourbonnais Va de Bon Coeur, compagnon passant charpentier du Devoir L'auteur de ce chef-d'oeuvre est identifiable par de nombreux aspects dont le dôme tors et la flèche torse sensiblement identiques à ceux reproduits sur la dernière double planche de son célèbre traité de charpente. En effet, seule la galerie séparant les deux parties torses est différente: formé ici par une arcature architecturée, il s'agit de simples chevrons voligés sur la planche. Comme autre point commun, signalons que la lettre M, traitée en perspective et intégrée au versant plan du long-pan situé sous le dôme, se trouve reproduite dans la guitarde supportant le balcon de l'avant dernière planche du traité. Enfin, ce chef-d'oeuvre contient de nombreuses prouesses de traits et de taille de charpente dignes des plus grands. Élevé sur une base rectangulaire semblable à celle d'un pavillon deux étaux, signalons: 1) sur une extrémité du comble, une croupe en impériale dotée d'une croix de Saint-André rampante placée au lattis des empannons, 2) sur l'autre extrémité du comble, une croupe partielle avec un arêtier à devers faisant lattis en long-pan et une croix de Saint André placée au lattis des empannons, 3) dans l'autre angle de cette croupe prend place une tour ronde au rampant échancré par deux versants droits en pénétration, 4) sur l'autre long pan, en vis-à-vis du dôme tors, une lucarne surmontée d'un dôme en impérial outrepassé comporte un chevronnage raidi par deux croix de Saint-André rampantes. Cette lucarne est raccordée au long pan par une simple besace à deux versants droits, 5) cintrée en plan et en élévation, la façade de cette lucarne comporte une guitarde à deux liens en tenaille assemblées à mi-bois, ouvrage assez semblable à celui reproduit sous le balcon de l'avantdernière planche du traité. Ce compagnon, vénéré chez les Soubise pour sa maitrise du trait de charpente et la qualité de son taillage, était surnommé «le Maît
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