JAGUAR

Lot 35
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Estimation :
50000 - 70000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 112 800EUR
JAGUAR
Type E roadster série 1 1961 La XK 120, présentée en 1948, qui offre à la fois beauté et performances, va servir de tremplin à Jaguar pour conquérir le marché américain. La belle sportive, devenue XK 140, puis XK 150, s’est cependant embourgeoisée au fil des générations, malgré une remise à jour continuelle de sa mécanique et de sa carrosserie. Il est clair qu’il faut redorer le blason sportif de la marque. Dire que la Type E fait sensation au Salon de Genève, en mars 1961, est un euphémisme. Lorsqu’elle fut dévoilée, des applaudissements spontanés éclatèrent dans le public. Sa vitesse de pointe annoncée de 240 km/h ne faisait que confirmer sa classe. Cerise sur le gâteau, malgré son aspect et ses performances, la nouvelle Jaguar affichait un prix pratiquement deux fois moindre que ses concurrentes. Ses lignes classiques, presque caricaturales, expriment la sportivité avec des hanches voluptueusement relevées, un long capot aux ouïes suggestives, des phares carénés et un petit habitacle, rejeté sur l’essieu arrière. On remarque le hayon arrière à ouverture latéral pour accéder au compartiment à bagages ou le capot moteur se soulevant d’un bloc, inspiré des voitures de compétition. Tout comme ses lignes, qui sont directement adaptées (par William Lyons, le patron de Jaguar lui-même) de celles de la Type D victorieuses au Mans en 1955, 1956 et 1957. Sa structure doit d’ailleurs beaucoup à la Type D. Elle lui emprunte son caisson monocoque central, prolongé par une structure tubulaire à l’avant servant de berceau moteur et d’ancrage à la suspension. Cette structure, ainsi que les panneaux de carrosserie emboutis, expliquent son prix, équivalent à celui d’une Porsche 356, nettement moins performante et moins prestigieuse, presque la moitié du prix d’une Aston Martin ou d’une Ferrari qui ont, elles, encore recours au châss
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