MARIE - CATHERINE CADIÈRE

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MARIE - CATHERINE CADIÈRE
[SORCELLERIE]. PROCEDURE SUR LAQUELLE, le Père Jean Baptiste Girard Jésuite, Catherine Cadière, le Père Estienne - Thomas Cadière Dominicain, Mre. François Cadière Prêtre. Et le Père Nicolas de S. Joseph Carme Dechaussé, ont été jugez par arrêt du Parlement de Provence, Du 10 octobre 1731... Le tout exactement collationné sur les originaux... AIX, Joseph DAVID, 1733. Un volume, in-folio, de (3) ff., 422 pp., (15) ff., pleine reliure de l'époque en basane mouchetée. Dos à 6 nerfs cloisonné et fleuronné portant une pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Usures sur les coins, à la coiffe inférieure, épidermures, dernière page (errata) découpée et recollée. Catherine Cadière (1709 - 1731) fut accusée de sorcellerie en 1731. Son procès a suscité de nombreux commentaires parmi les auteurs de l'époque et les historiens. D'une sensibilité mystique et excessive, elle sera attiré par les sermons et le charisme du père Jean-Baptiste Girard, jésuite. Ses prédispositions pour la sainteté sont encouragées par une santé fluctuante. Elle se distingue très vite par des manifestations surprenantes (stigmates, visions...) ce qui permet au père Girard de la présenter comme sainte, de multiplier ses visites au domicile des Cadière et, très probablement, d'abuser d'elle. Jean-Baptiste Boyer d'Argens s'inspire de Catherine pour le personnage de Mlle Eradice (anagramme de Cadière) dans Thérèse Philosophe. Michelet en fera sa “sorcière”. Catherine Cadière alimente projections, fantasme et perceptions diverses. Manipulée par ses frères, folle, hystérique, manipulatrice ou victime?? Ses convulsions mises en scène par ses frères, attirent l'attention de la justice. L'affaire arrive devant la juridiction du Parlement d'Aix-en-Provence. Elle est défendue par l'avocat Chaudon, commis d'office. Elle devient un symbole du pouvoir et de la corruption des jésuites et sert les intérêts du camp janséniste. Un premier verdict (1731) la condamne à la potence. Un deuxième,
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