Jean PROUVÉ (1901-1984)

Lot 137
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Estimation :
4500 - 5000 EUR
Jean PROUVÉ (1901-1984)
Lit n°451 dit Scal Tôle d'acier, bois, simili, cuir 27 x 190 x 81 cm. Ateliers Jean Prouvé, 1953 Références: - C. Coley & R. Guidot & F.C. Prodhon, Jean Prouvé Volume II, Galerie Patrick Seguin, 2007, p. 355 et p. 364. - Catalogue de l'exposition, Jean Prouvé, Galerie Jousse Seguin & Enrico Navarra, 1998, p. 166. - Peter Sulzer, Jean Prouvé oeuvre complète Volume 3:1944 - 1954, Birkhauser, 2008, p. 294. Lorsqu'en 1964, Le Corbusier choisit délibérément de nommer son lampadaire «Diabolo» on peut légitimement se demander si ce titre évoque l'oeuvre ou bien le créateur? Au qualificatif de «Fada» dont l'affublent les marseillais, Charles-Edouard Jeanneret-Gris propose d'associer son patronyme à la sulfureuse notion de diablerie qui finalement correspond assez bien au caractère singulier de ce personnage hors norme. Le nom de diabolo est plurivoque et en cela-même il s'adapte parfaitement à la multiplicité des activités auxquelles se consacre Le Corbusier. Instrument évocateur d'un domaine particulier de la jonglerie ou boisson synonyme de colorations insolites, «diabolo» s'avère donc une option parfaitement judicieuse pour expliciter la démarche de celui qui déclarait dans son recueil «Vers une architecture» publié en 1923: «Nos yeux sont faits pour voir les formes sous la lumière; les ombres et les clairs révèlent les formes; les cubes, les cônes, les sphères, les cylindres ou les pyramides sont les grandes formes primaires que la lumière révèle bien; l'image nous en est nette et tangible, sans ambiguïté. C'est pour cela que ce sont de belles formes, les plus belles formes. Tout le monde est d'accord en cela, l'enfant, le sauvage et le métaphysicien.» Justine Posalski
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