Ferdinand BAC (Stuttgart 1859/1952)

Lot 37
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Estimation :
300 - 400 EUR
Ferdinand BAC (Stuttgart 1859/1952)
3 L.A.S (l'une illustrée d'un joli bois gravé par F. Bac, l'une écrite sur 2 cartes postales). 7 pp. in-4 et in-8. Nice et Compiègne, 1924-1938. L'une mentionnée «Confidentielle». Intéressants souvenirs sur Mérimée, évoquant également sa conversation avec Mussolini. «Avant ma naissance, il avait séjourné avec mon père à Strasbourg, Louisbourg et Stuttgart. Ils avaient fait ensemble la vallée du Neckar pour y étudier les restes des châteaux impériaux (Hohenstaufen, etc.). Personnellement, je ne l'ai vu qu'à Bade et à St Cloud, avec son chapeau gris et sa longue redingote lustrée. J'ai le souvenir très précis de Mérimée vu de dos, nouant, devant une glace avec beaucoup de soin, sa cravate de soie. C'était à l'hôtel St Pétersbourg (ou de Russie) à Bade. A St Cloud, je le voyais se promener dans les allées, et une fois dans le pavillon chinois du prince impérial [...]». Il s'offusque face aux protestations des historiens et des descendants. «Il en est de même pour Mérimée. Tout en aimant ses amis, et ses protégés, très sincèrement, il les taquinait volontiers, même pendant leur absence. Mais il ne le leur écrivait pas. Notre temps a la manie de vouloir tout prouver par des papiers. En 1935, j'ai parlé de cela à Mussolini qui ce jour là était déchaîné. C'était pendant un orage. «La parole ment. L'écrit ment. La photographie ment». Je suis arrivé à le faire rire au bout de vingt minutes [...]»
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