Georges Salendre (1890 -1985) Femme nue... - Lot 294 - De Baecque et Associés

Lot 294
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Georges Salendre (1890 -1985) Femme nue... - Lot 294 - De Baecque et Associés
Georges Salendre (1890 -1985) Femme nue agenouillée, les bras croisés Sculpture en pierre de Bourgogne Signé « G. Salendre » sur le côté gauche H. 67 cm S&C Provenance : Collection privée lyonnaise Littérature en rapport : -Georges Salendre, Georges Salendre sculpteur, préface de Marius Mermillon, Éditions l'Hermès, février 1981 ; -Christian Sozzi (ed.), L'art public dans le Grand Lyon, de l'après-guerre à nos jours, rapporté à l'histoire urbaine: périodisation, commandes, perspectives (Lyon: Agence d'urbanisme pour le développement de l'agglomération Lyonnaise, 2011-2012 Cette femme agenouillée aux rondeurs sensuelles et à la silhouette puissante et massive, sculptée en taille directe dans un bloc de pierre de Bourgogne, est caractéristique de l'Oeuvre de l'artiste Georges Salendre. Les oeuvres de ce sculpteur magnifient encore aujourd'hui un grand nombre des places de Lyon. L'apprenti tailleur de pierre natif de Romanèche la Montagne intègre l'École des Beaux-Arts de Lyon où il remporte le premier prix de sculpture en 1913. Il se lie d'amitié avec des artistes locaux, dont l'architecte Tony Garnier. Ami de Suzanne Valadon et de Maurice Utrillo, il est l'un des fondateurs du Salon Sud-Est à Lyon. Blessé lors de la Grande Guerre et résistant pendant la Seconde Guerre Mondiale, il est un artiste dont l'engagement politique transparait dans ses commandes publiques, tel le monument aux morts "Le Veilleur de pierre" situé place Bellecour à Lyon. Il réalise également des portraits et des nus féminins allégoriques tels que "La Pensée enchainée" (détruite) et "Le Chant des Canuts", hommage aux artistes disparus. Lorsqu'il obtient le grand prix international de sculpture à Paris en 1937, la Critique le considère comme le deuxième plus important sculpteur de l'histoire de la ville rhodanienne avec Joseph Chinard (1756-1813) : « On dit entre Rhône et Saône : Chinard Salendre. Deux noms de la Sculpture lyonnaise. Deux moments aussi de la Sculpture française » (Chronique « Le marchand de Couleur », dans le journal Le Soir, 20 avril 1937, p.8/10
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