AFFAIRE DREYFUS. Manuscrit intitulé « L'Affaire... - Lot 1 - De Baecque et Associés

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AFFAIRE DREYFUS. Manuscrit intitulé « L'Affaire... - Lot 1 - De Baecque et Associés
AFFAIRE DREYFUS. Manuscrit intitulé « L'Affaire Dreyfus - Le Bordereau ». [Paris, 1906]. 40 pp. ¼ in-4. Quelques parties imprimées collées dans le texte. Pâles piqûres au premier feuillet. Très intéressant manuscrit relatif à la révision du procès Dreyfus, par la Cour de Cassation, en 1906. L'auteur, non identifié, revient sur la brochure publiée en 1904, par un anonyme « ancien élève de l'École polytechnique », intitulée Le Bordereau. Étude des dépositions de M. Bertillon et du Capitaine Valério. Argumentaire développé en III grandes parties. « Un « ancien élève de l'école polytechnique » vient de publier sous ce titre « Le Bordereau », un mémoire accompagné d'un atlas de planches, qui constitue une étude minutieuse des dépositions que M. Bertillon et le capitaine Valerio ont faites devant le conseil de guerre de Rennes. Cette étude est précédée d'une introduction qui contient un résumé de cette démonstration. Nous croyons devoir en reproduire les divers points à titre de document : I - Tout d'abord, suivant l'ancien élève de l'école polytechnique, le bordereau est une pièce forgée pour les raisons suivantes : 1° Les mots d'une même ligne ne sont pas placés sur cette ligne au hasard. L'écriture est à la fois courante et dépendante d'un tracé sous-jacent d'une sorte de traine () que l'on appelle le gabarit. Ce gabarit sert à donner à chaque lettre son déplacement, son inclinaison, à chaque trait son écartement. Et c'est ainsi qu'on l'explique que les bordereau semblent avoir été décalqués sur une matrice commune, et que même des ligne entières, non formées des mêmes mots, se superposent cependant dans leur ensemble et dans les lettres ou parties de mots communes. La raison de ces étranges anomalies est fort simple : c'est que deux choses superposables à une troisième (le gabarit) sont superposables entre elles. 2° Les lignes ne sont pas arbitrairement disposées sur chaque côté de la feuille. Elles sont au contraire distantes entre elles d'un intervalle rigoureusement constant au verso, et d'un intervalle variable mais se reproduisant régulièrement par série de trois lignes au recto ; toutes ces lignes étant d'ailleurs repérées à un nombre exact de centimètre par rapport au bord supérieur, au bord inférieur, ou à l'encoche sur le bord libre du papier. 3° Enfin, les lignes sont descendantes au recto, ascendantes au verso, phénomène étrange dans une écriture naturelle. L'auteur du mémoire déclare qu'il résulte de ces observations qu'on peut reconstruire géométriquement le bordereau, comme M. Bertillon l'a fait au procès de Rennes, ce qui serait incompatible avec l'hypothèse d'une pièce écrite naturellement. II - La forgerie du bordereau étant, suivant ces prémices, désormais manifeste, il resterait à établir que seul le Capitaine Dreyfus peut être l'auteur de cette forgerie. Or le mémoire prétend qu'on trouve une lettre de M. Matthieu Dreyfus (frère du Capitaine) qui présente les trois particularités suivantes : 1° Le mot « intérêt » qu'on peut reproduire d'ailleurs avec l'exactitude la plus rigoureuse, par une construction géométrique très simple. Et, avec ce mot « intérêt », on fait le gabarit sur lequel sont écrites les lignes du bordereau [] ».
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