Marbeuf, Louis-Charles-René, comte de (1712... - Lot 311 - De Baecque et Associés

Lot 311
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Marbeuf, Louis-Charles-René, comte de (1712... - Lot 311 - De Baecque et Associés
Marbeuf, Louis-Charles-René, comte de (1712 - 1786).- Commandant en chef dans l'Île de Corse à partir de 1770. Ensemble de 5 lettres * Lettre signée en italien, avec 3 lignes autographes à la fin, 2 p. 1/3 in-folio, Bastia le 28 [] 1772. Lettre adressée à un fonctionnaire, qui rencontre des difficultés dans la levée des impôts. Il l'autorise à punir sévèrement les podestats, dont la négligence est la cause de ce retard préjudiciable. En cas de refus, ils auront à payer en plus les troupes envoyées à cet effet pour rétablir la juste répartition des impôts publics. Quelques rousseurs et petites restaurations marginales. * Lettre signée à M. de Ceccaldi, en italien avec 3 lignes autographes à Bastia, le 30 mars 1774. 2 p. 1/3 in-folio. Il est question du paiement de soldats, de la constitution d'un détachement de 70 hommes avec 3 officiers pour arrêter les malandrini. La compagnie sera en état de marcher sans se limiter à la garde d'un seul village, mais pouvoir se porter partout où ce sera nécessaire en fonction des nouvelles que vous aurez. In quanto agli malandrini che vi fanno parlare per ottenere la lora grazia, non si puo salvar loro la vita, che arrendendosi à discrezione e passando nelle isole eglino hanno di già abusato della permissione che lor'ear accordata l'annu scorso ultimo, e la corte m'ha prescrito di non trattare più con essi senon à questa condizione, cioè quelle di passare all'america * Lettre autographe signée à Monsieur Blanchar, au couvent de la Mezana le 30 décembre 1770. 1 p. in-4°. Il apprend avec plaisir le retour de son correspondant à Bastia qui avait envisagé une mise à l'écart, mais personne ne sait mieux tout ce que vous valez, on nous avait fait craindre que vous missiez à l'écart, et personne nen était plus fasché que moy, parce que personne ne sait mieux ce que vous valez * Lettre autographe signée à Monsieur Blanchar, à Plombière, le 6 septembre 1772. 3 p. in-8°. Longue lettre pour tenter de réconforter son correspondant, qui envisage une démission et, très affecté d'un propos tenu par de gens qui ne se plaisent qu'au mal vous vous déterminiez à quitter un objet aussi important que celui dont vous êtes chargé, sy fait pour vous qui aimés le bien .je me presse de répondre à votre lettre pour combattre une résolution si facheuse.celle dont il est question est dautant plus mal fondée que le projet de Chiavary était fait longtemps avant que vous eussiés eu des ordres dy faire aller des colonsIl faut mon cher Blanchar savoir prendre le destin , je nignore aucun des mauvais propos tenus à Bastia sur mon compte, les lettres anonimes me font des [Lauriés ?] ainsi que les acteurs de tout ce tripotage. Je serais bien faché de leur faire lhonneur dy prendre garde, je me complais de les mépriser » Il l'incite à conserver sa place. * Lettre autographe signée à Monsieur Blanchar, à Bastia, le 16 janvier 1773. 1 p. in-8°. Il trouve dans sa lettre une tournure d'incertitude qui ne me plait point du tout. Que pouviés vous suivre qui aille mieux à vottre cours, que de prendre soin d'un tas d'inffortunés et de leur [] par vos soins un bien ettre qui setendra a toute leur postérité. Ou pouvés vous aller pour trouver des gens qui veulent plus de justice et le bon fond que la nature vous a donné
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