Fleury François RICHARD dit Fleury RICHARD... - Lot 331 - De Baecque et Associés

Lot 331
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Estimation :
8000 - 10000 EUR
Fleury François RICHARD dit Fleury RICHARD... - Lot 331 - De Baecque et Associés
Fleury François RICHARD dit Fleury RICHARD (1777-1852) Le Tasse en prison visité par Montaigne Huile sur toile H. 120 cm L. 95 cm HVS Usures, petits accidents et manques, accidents au châssis Provenance : Descendance de l'artiste Bibliographie : Jean-Pierre Cuzin, "Y a-t-il une peinture troubadour ? Notes à propos d'une exposition récente", in "L'information d'Histoire de l'Art", mars-avril 1974, p. 80. Marie-Claude Chaudonneret, "La Peinture Troubadour", Paris, Arthéna, 1980, N°44, p.82. Patrice Béghain et Gérard Bruyère, "Fleury Richard (1777-1852) : les pinceaux de la mélancolie", Lyon, EMCC, 2014, p. 285, note 37 (alors considéré comme une copie par l'épouse du peintre, Blanche Menut). Exposition : "Le Style troubadour", Bourg-en-Bresse, musée de Brou, 1971, N°76 du catalogue. OEuvre en rapport : Le tableau conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon (Inv. A-235) que l'artiste avait présenté au Salon de 1822 (N°1087). Michel de Montaigne visite Le Tasse alors enfermé dans la prison des Fous à Ferrare, cette célèbre composition de Fleury Richard s'inspire du chapitre XII des Essais où l'auteur décrit l'épisode. Le peintre replace la scène dans une architecture directement inspirée de la crypte de Saint-Irénée à Lyon. Au premier plan les deux hommes de lettres s'entretiennent pendant qu'un geôlier tient la lourde porte qui s'ouvre sur l'extérieur par une forte perspective. Notre tableau avait déjà été présenté au public en 1971 et publié dans le catalogue de l'oeuvre de Fleury Richard par Marie-Claude Chaudonneret comme autographe. Une mention dans un inventaire datant d'après 1890, et annoté postérieurement, l'indique comme de la main de Blanche Menut (1783-1855), l'épouse du peintre. C'est ce dernier document qui est cité par Messieurs Béghain et Bruyère laissant à croire que l'oeuvre que nous présentons ici ait put être de la main de Blanche Menut. Une confrontation directe du tableau avec l'envoi de l'artiste au Salon de 1822 révèle qu'il s'agit bien de la même main qui a réalisé les deux toiles. S'y retrouve la finesse et la délicatesse de l'artiste notamment dans les détails des chevelures et des tissus. De plus, plusieurs variations sont à noter : le cadrage est légèrement décentré par rapport à la version du musée des Beaux-arts de Lyon, de la végétation vient animer le ciel, le sablier du Tasse est absent de la composition et enfin, les nombreux manuscrits et ouvrages qui jonchent le sol ne comporte pas d'inscriptions contrairement à l'envoi du Salon de 1822. L'oeuvre présentée ici est une réplique autographe de Montaigne visitant le Tasse, esquisse préparatoire ou riccordo pieusement gardé par l'artiste puis par sa descendance. Nous remercions l'équipe du Musée des Beaux-Arts de Lyon pour son aide quant à la confrontation des deux oeuvres.
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