COLLECTION SERGE LE GUENNAN : LA GÉOGRAPHIE DU DÉTAIL
La maison de vente De Baecque et associés, est heureuse de présenter, sous le marteau de Géraldine d’Ouince, la collection d’Arts d’Asie tribale et d’Art africain réunie par Serge Le Guennan en quelques 50 ans de chine et de voyages. Parmi des ensembles d’objets rares et sélectionnés avec soin, on notera une collection de parures en or chinoises et africaines unique.
Galeriste de la Rive Gauche, chineur passionné, voyageur invétéré, Serge Le Guennan a rassemblé en 50 ans quelques 500 objets d’arts, témoins de toutes les civilisations d’Asie, d’Afrique ou d’Océanie. Les œuvres présentées offrent aux amateurs un luxe de détails ciselés ou sculptés par la nature ou la main de l’homme. La vannerie, l’or et les bois précieux tiennent aussi une place importante dans cet ensemble.La qualité de leur réalisation en fait souvent des objets uniques. Si l’essentiel des objets apparaît pour la première fois sur le marché de l’art, une sélection provient de galeries réputées spécialisées en arts premiers.
La collection contient une belle sélection de bijoux et de sculptures en or venus d’Inde, d’Indonésie, de la Chine du Tibet et d’Afrique, datant de l’antiquité au XIXe siècle.
Certains des bijoux chinois en or sont tout à fait exceptionnels. Les boucles ou agrafes antiques chinoises (lots 34 et 40 estimé 20 000 à 25 000 €) sont le plus souvent en bronze, bronze doré ou incrusté d’or, d’argent ou de pierres dures. Les exemples entièrement en or comme les deux des Royaumes Combattants et de la dynastie Han présents dans la collection sont bien plus rares.
L’ensemble de perles Liao formant collier (lot 35 estimé 10 000 à 15 000 €), non seulement en or mais aussi en agate et cristal de roche est extrêmement peu courant sur le marché et témoigne, avec les boucles d’oreilles en forme de phénix et de makara, de la beauté des parures portées par l’élite de cette dynastie (lot 37 estimé 10 000 à 12 000 €). La tiare Song est un exemple du raffinement des bijoux en or repoussé de cette époque réputée pour son goût et son élégance (lot 36 estimé 10 000 à 12 000 €).
Le pendant d’oreille tibétain incrusté de turquoises est, non en argent, comme le plus souvent, mais en or, et de très belle qualité (lot 41 estimé 8 000 à 10 000 €). Une paire de pendants d’oreilles très semblables est conservée au Metropolitan Museum de New-York. Parmi les bijoux indonésiens, la boucle d’oreille en or à décor foisonnant d’époque Java Est (Xe/XIIe siècle) est aussi magnifiquement réalisée (lot 43 estimé 3 000 à 5 000 €).
Certains des bijoux chinois en or sont tout à fait exceptionnels. Les boucles ou agrafes antiques chinoises (lots 34 et 40 estimé 20 000 à 25 000 €) sont le plus souvent en bronze, bronze doré ou incrusté d’or, d’argent ou de pierres dures. Les exemples entièrement en or comme les deux des Royaumes Combattants et de la dynastie Han présents dans la collection sont bien plus rares.
L’ensemble de perles Liao formant collier (lot 35 estimé 10 000 à 15 000 €), non seulement en or mais aussi en agate et cristal de roche est extrêmement peu courant sur le marché et témoigne, avec les boucles d’oreilles en forme de phénix et de makara, de la beauté des parures portées par l’élite de cette dynastie (lot 37 estimé 10 000 à 12 000 €). La tiare Song est un exemple du raffinement des bijoux en or repoussé de cette époque réputée pour son goût et son élégance (lot 36 estimé 10 000 à 12 000 €).
Le pendant d’oreille tibétain incrusté de turquoises est, non en argent, comme le plus souvent, mais en or, et de très belle qualité (lot 41 estimé 8 000 à 10 000 €). Une paire de pendants d’oreilles très semblables est conservée au Metropolitan Museum de New-York. Parmi les bijoux indonésiens, la boucle d’oreille en or à décor foisonnant d’époque Java Est (Xe/XIIe siècle) est aussi magnifiquement réalisée (lot 43 estimé 3 000 à 5 000 €).
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| Lot 22 Kulango, Côte d’Ivoire Figurant un petit personnage les mains sur le ventre. Or. H. 2,4 cm - Poids 5,09 g. Petite amulette de protection personnelle. Bibliographie comparative : Collectif, Le Sahara Italien, exposition du Sahara à Paris, Rome, Ministère des colonies, 1924, pp. 62-65. 8 000 / 12 000 €
| Lot 40 Chine, dynastie des Han occidentaux, IIIe/IIe siècle av. J-C. Rare boucle de ceinture (daigou) ou agrafe de vêtement en or jaune (18k), le crochet en forme de tête de dragon chilong, et décoré à l’autre extrémité à d’un animal fantastique aux cornes torsadées. L. 7,9 cm - Poids 76,41 g 20 000 / 25 000 €
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Outre un bel ensemble de masques indonésiens, nous retiendrons la collection de masques de théâtre Nuo (Nuoxi) présentée aux enchères lors de la seconde vacation. Le théâtre Nuo (Nuoxi) est un théâtre populaire chinois, un théâtre d’exorcisme servant à repousser les démons et les maladies. Les participants, masqués et costumés, exécutent des chants et des danses. Il existe un ensemble de personnages récurrents, comme le dieu du sol (Tudigong) ou le moine (heshang) qu’on retrouve parmi les masques de cette collection. Le demi-masque en bois peint représentant Qintong, le valet facétieux ou bouffon, sa houppette torsadée sur le dessus du crane de la province du Guizhou, Chine est estimé 1 000 à 1 500 € sous le numéro 210.
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On découvrira aussi dans le catalogue une collection de kriss. Le kris (ou keris) est un sabre (ou dague) indonésien ayant une forte valeur symbolique. Double physique et social de son propriétaire, il se transmettait de génération en génération, intégrait le trésor familial et appartenait ainsi au culte des ancêtres. Outre sa lame, parfois très sophistiquée, sa poignée était aussi très importante : réalisée avec soin en bois, ivoire d’éléphant, ivoire marin ou métaux et pierres précieuses, elle représente souvent une figure (divinité, démon, animal fantastique ou réel) ou un motif apotropaïque, protégeant son propriétaire des mauvais esprits. La collection en comporte un grand nombre, aux sujets et matières variés, donnant un aperçu de la richesse de cette iconographie. Les poignées anciennes en bois et ivoire ont de belles patines
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Dans le section « Objets de lettré », on notera un ensemble intéressant de chasse-mouches ou manche de chasse-mouche, chinois. Le chasse–mouche est associé en Extrême-Orient aux objets du lettré. Il a notamment été diffusé par le bouddhisme, et en particulier au bouddhisme Chan, devenu le zen au Japon. Cette école est basée sur la méditation et les moines avaient besoin du chasse-mouche lorsqu’ils restaient longtemps immobiles en méditation. C’est pourquoi le chasse-mouche est d’ailleurs un des attributs de Bodhidharma, le patriarche du Chan et du Zen (Daruma au Japon).
Lots 306, 307 et 308
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Lots 346 à 352
Ensemble de têtes d'expression, fin du XIXe/début du XXe siècle.
Vendues avec faculté de réunion.
300 / 600 €
Vendues avec faculté de réunion.
300 / 600 €
INFORMATIONS PRATIQUES
COLLECTION SERGE LE GUANNAN : LA GÉOGRAPHIE DU DÉTAIL
Vente aux enchères :
Collection Serge Le Guennan : La géographie du détail, partie 1
Jeudi 05 octobre 2023 - 17h
Hôtel Drouot - Salle 1
Collection Serge Le Guennan : La géographie du détail, partie 2
Vendredi 06 octobre 2023 - 13h30
Hôtel Drouot - Salle 1
Exposition sur rendez-vous :
10 rue Rossini, 75009 Paris
Du lundi 25 au vendredi 28 septembre
Exposition publique :
Mercredi 4 octobre de 11h à 18h
Jeudi 5 octobre de 11h à 15h
Responsable de la vente :
Hugues Vuillfroy de SILLY
+33 (0) 1 58 40 82 97
hv@debaecque.fr
avec l'aide précieuse de Marie-Laure TERRIN-AMROUCHE
Experts :
Arts d'Asie : Léonore de Magnée
Arts premiers : Aurore Krier-Mariani
Renseignements :
paris@debaecque.fr
Lien vers le catalogue en ligne :
Partie 1 : cliquez ici
Partie 2 : cliquez ici
Catalogue PDF : cliquez ici