Marc RIBOUD (1923-2016) La jeune fille à la fleur, 21 octobre 1967 Estimation: 1 500 - 2 000€ | |
Yvette TROIXPOUX (1914-2007) Les Communiantes, Coulommiers, 1936 Estimation : 300 - 500€ |
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C'est lors de leur recherche de photographies de leur village natal de Labruguière que Danielle Autha et son mari Serge Nègre découvrent le photographe Arthur Batut, inventeur de la photographie par cerf-volant. Certains qu'il reste des preuves de son travail, ils partent à la rencontre des héritiers du photographe qui leur confient les oeuvres de leur arrière-grand père afin de créer un fonds qui lui sera dédié. Les portes du musée Arthur Batut ouvrent l'été 1988 grâce au soutien des autorités locales de Labrugière et des personnalités du monde de la photographie. | | La vente du 8 mars présente la très belle collection de tirages offerts en guise de remerciement par leurs amis photographes : Willy Ronis, Yvette Troipoux, Alain Desvergnes, Sabine Weiss et Marc Riboud, etc.
Marc RIBOUD Le peintre de la Tour Eiffel, Paris, 1953 H. 23,8 cm - L. 30,5 cm Estimation : 2 000 - 3 000€ |
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LES FRÈRES BISSONS
Louis Auguste (1814 -1876) et Auguste Rosalie (1826 -1900)
Très rare collection de grands tirages albuminés documentants les monuments antiques, médiévaux et de la Renaissance.
Année 1850.
Estimation : 100 - 200€
Les Frères Bisson sont considérés comme les pionniers de la photographie française, au même titre que Félix Nader, Edouard Bardu et Gustave Le Gray. Ils sont les premiers à défendre la photographie instantanée et se font connaître pour leurs tirages grand format. Ils décident, en 1852, de les commercialiser et fondent la "Maison Bisson Frères" à Paris. Pour les deux frères, c'est un énorme succès international qui ne les sauvera malheureusement pas de la faillite, en 1864. Après le rachat des fonds Bisson, les deux frères poursuivent séparément leur carrière photographique.
Aujourd'hui, on les connaît notamment pour leurs séries de tirages du massif du Mont Blanc commandées par Napoléon III dont le musée d'Orsay détient quelques tirages mais également pour le célèbre portrait d'Honoré de Balzac, réalisé en 1842, par Louis Auguste, appartenant aux collections de la Maison Balzac.
JEAN-BAPTISTE FRÉNET (1814 - 1889)
Très bel ensemble de portrait pris entre 1850 et 1870.
Madame Frénet regardant son fils Pierre-Iréné.
Tirage sur papier salé, collé sur carton.
H.22,5 cm - L.17 cm
Estimation : 150 - 200€
Jean-Baptiste Frénet, est né à Lyon le 31 janvier 1814. Fils d'un fabricant de soie, il se passionne très jeune pour le dessin et entre à 13 ans à l'école des beaux-arts de Lyon. À la fin de ses études, il se rend à Paris et intègre l'atelier de Jean Auguste-Dominique Ingres, peintre néoclassique célèbre pour ses peintures atypiques et maniéristes de la beauté féminine. Bien que fidèle à l'enseignement de son maître, Frénet veut s'affranchir du formalisme académique et il crée des oeuvres jugées, à l'époque, troublantes et violentes. Son travail ne sera jamais valorisé et attristé par le recouvrement de sa fresque à l'abbatiale d'Ainay, il décide d'abandonner la peinture. Après cet échec, il débute la photographie, premièrement en amateur, puis professionnellement. Il réalise un très bel ensemble de portraits entre 1850 et 1870 qui sera mis aux enchères lors de la vente du 8 mars.
Longtemps négligée, la pratique de ce pionnier, dont les images reflètent une approche très vivante et spontanée du sujet, est aujourd'hui reconnue par les plus grandes institutions mondiales, le Musée d'Orsay conservant plusieurs de ses épreuves.
HENRI LIÈVRE (1920 - 2016)