Communiqué de presse

LYON – LES 27, 28 ET 29 MAI 2013 – LA MAISON DE VENTES DE BAECQUE & ASSOCIÉS
A VÉCU DES ENCHÈRES À 5 ET 6 CHIFFRES
Pour un total adjugé de 1 700 000 €

Les œuvres phare de ces ventes, mettant sous les projecteurs plusieurs grandes spécialités - la Haute époque, des Objets d’art somptueux, une rare collection de Céramique, de l’Orfèvrerie, une importante collection de Tableaux anciens - ont été proposées au regard des curieux, des amateurs et des passionnés lors d’expositions à PARIS, BRUXELLES et LYON toutes couronnées de succès, avant de connaître le feu toujours plus crépitant des enchères rythmées par les marteaux d’Etienne de Baecque et de Géraldine d’Ouince.

Le premier soir, le compteur s’est rapidement emballé pour atteindre des sommes astronomiques. Record d'enchères à Lyon, le clou de la vente numéroté 51 dans le catalogue était une très rare plaque en émail champlevé anglaise, datée vers 1180 et représentant "La vocation de Pierre et André". Cette plaque découverte dans le tiroir du petit meuble du téléphone lors d’un inventaire chez une famille qui en ignorait la valeur avait été estimé 150 000 à 200 000 €. Inédite et rarissime, cette œuvre appartient à un ensemble (retable ou châsse ?) dispersé au cours du XIXe siècle, dont on ne connaissait que sept autres plaques, toutes conservées dans des musées. Suscitant des enchères spectaculaires elle sera tapée avec émotion à 680 000€ et rejoindra prochainement les collections du département d’Art médiéval du Metropolitan Museum of Art où l’une d’entre elles est déjà abritée. Un magnifique Christ en bronze (lot 52 estimé 15 000 / 20 000) provenant du Nord de la France et daté du XIIe siècle, trouvait quant à lui amateur à 25 000€. Enfin, l’important groupe alsacien du XVe siècle en tilleul composé de Dieu le père et du Christ couronnant la Vierge (lot 53) s’envolait rapidement pour atteindre les 27 000€ pour une estimation initiale de 8 000 à 12 000€.
Le même soir était dispersé une collection de coffres précieux en maroquin, ivoire et écaille. Ceux ayant suscités le plus d’attention des collectionneurs ont été réalisés en maroquin et petit fer par le relieur de la famille royale de France selon la technique de reliure des livres. Le coffre aux armes de Marie-Antoinette Reine de France (lot 98 estimé 30 000/40 000) fut salué par une adjudication de 32 000 €. Un autre coffre, celui-ci aux armes de Mesdames, filles de Louis XV et signé Vente (lot 102) atteignait quant à lui 13 000 €.

Mardi soir, ce sont les tableaux anciens qui étaient sous les feux de la rampe. La paire de tableaux allemands du XVIIIe siècle (lot 314 estimé 15 000 / 20 000) représentant d’extraordinaires Scènes de chasse par Jakobus SCHLACHTER peintre de la cour de Mannheim, a quadruplé son estimation basse et atteint rapidement 62 000 €. Quant aux autres lots phares, ils ont dépassé toutes les espérances. Le superbe Trophée de chasse de Jan WEENIX (lot 315) estimé entre 40 000 et 60 000€ a été acheté par un collectionneur 160 000 €. Et le très beau paysage de Pierre-Henri de VALENCIENNES (lot 324 estimé 30 000 / 40 000€), dont l’œuvre est fondamentale dans l’histoire de l’art français, a été salué par des enchères culminant à 210 000 €. Les amateurs ne sont pas essoufflés car le très beau dessin préparatoire de William BOUGUEREAU exécuté pour le tableau L’Admiration a été adjugé 12 000 € (lot 359 estimé 1 800/ 2 000€).
Mercredi, les collectionneurs étaient dans la salle pour saluer la rareté et la beauté de la majolique toscane du XVe siècle d’une enchère record à 26 000 € (lot 446 3 000/4 000€). Quant à la spectaculaire théière en argent d’Odiot (lot 534 estimé 3 000 / 3 500€) évoquant à elle seule tous les fastes du règne de Napoléon III elle était adjugée au téléphone 8 900 €.


Géraldine d'Ouince - Muriel Le Payen
DE BAECQUE & Associés