Armes, militaria, souvenirs historiques, décorations, insignes

Une carte des vins pour débuter le mardi, offrant un choix parmi 575 numéros, estimés de quelques dizaines d'euros à plusieurs milliers. Au plus haut figureront six bouteilles de château-latour 2008 (1 950/2 100 €), une autre de petrus 1989 (2 000/2 200 €), mais aussi une chartreuse jaune de la période 1878-1903 (3 000/3 500 €) et un whisky « anniversary » malt de 25 ans d'âge, distillé en 1964 (2 800/3 200 €). Un rare prototype de pistolet Mauser C96, daté de la fin de l'année 1895, mènera brillamment le jeudi un bataillon d'armes à feu de qualité, fort d'une estimation de 40 000/60 000 €. À ses côtés ne manquera pas non plus d'éclat un fusil de chasse à silex, signé de l'arquebusier de l'Empereur « Le Page à Paris », fabriqué en 1798-1808 : une arme, à platines col de cygne et crosse en bois, à joue décorée d'un aigle en ronde bosse et sur le pontet en argent, d'une corne d'abondance ainsi que d'un soleil rayonnant (8 000/10 000 €). Cette vente proposera encore une série d'uniformes, ayant appartenu au général de brigade Olivier Thierry-d'Argenlieu – frère aîné de l'amiral Georges Thierry-d'Argenlieu, compagnon du général de Gaulle –, mais aussi des décorations, dont une plaque de grand-croix de la Croix-Rouge espagnole, du deuxième type (4 000/5 000 €).