En deux jours seront dispersés le mobilier d'un château historique du Beaujolais et la collection du docteur Bouchard. Place le samedi aux meubles et objets d'art… La sculpture ancienne fera le lever de rideau avec un panneau rectangulaire du XVII^e siècle en bois doré et sculpté en ronde bosse, une Adoration des bergers dans un cadre mouluré faux marbre (2 500/3 500 €). Attardons-nous ensuite sur de nombreux meubles des XVIII^e et XIX^e, dont une grande commode Louis XV, issue d'un travail de la vallée du Rhône (2 500/3 000 €), et un guéridon d'après Adam Weisweiler, en bronze doré et tôle laquée, coiffé de marbre vert et aux pieds surmontés de figures féminines canéphores (2 000/3 000 €, voir Gazette n° 32, page 114). Plusieurs garde-temps se distingueront également, dont une pendule borne d'époque Directoire, au mouvement signé « Dubuc le Jeune à Paris », agrémentée en bronze de griffons, Vénus et l'Amour (2 000/4 000 €). Le lundi verra défiler des tableaux anciens, dont une école italienne vers 1600, La Bouillie donnée au chat (6 000/8 000 €), ou une œuvre religieuse de l'atelier de Frans Floris, Laissez venir à moi les petits enfants (7 000/10 000 €), ainsi que d'autres plus récents, tels Attelage et paysans sur un chemin dominant la mer, d'Henri Epstein (3 000/5 000 €), et Charme d'un soir d'été sur la terrasse au bord du lac, de Delphin Enjolras (12 000/15 000 €).