MISSION DU KÉNÉDOUGOU. Manuscrit autographe... - Lot 257 - De Baecque et Associés

Lot 257
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MISSION DU KÉNÉDOUGOU. Manuscrit autographe... - Lot 257 - De Baecque et Associés
MISSION DU KÉNÉDOUGOU. Manuscrit autographe signé, 223 pp. en un volume in-folio, reliure en toile noire. Journal personnel tenu par Marchand lors de la mission effectuée auprès de Thiéba, fama du Kénédougou [Burkina-Faso], de mai 1891 à avril 1892. Précieux et passionnant journal tenu au jour le jour par Marchand, où l'on suit ses pérégrinations à travers des contrées inconnues et dans lequel, loin d'être un journal officiel, il livre ses sentiments d'homme et d'explorateur: «12 janvier 1892. Au réveil je fais l'ascension du Tieni Kourou ou Maison des Sauterelles (il paraît qu'on les entend la nuit et qu'elles ne font jamais de ravages ici). Très dur. La montagne, gravie par l'ouest, est plus haute que je ne le supposais - près de 300 mètres au dessus de la plaine sûrement. Pour comble de chance, mon guide (!) me propose de redescendre par l'Est. Après une heure d'efforts sur des pentes raides, nous arrivons au sommet d'un véritable mur à pic de 80 mètres de haut. Il faut remonter avec les mains et les pieds et... redescendre par le chemin par où nous sommes venus. Je rentre au village vers midi, rompu... juste pour recevoir la nouvelle que Guidi Sémé nous appelle et que nous partons sans désemparer. Excessivement agréable cette nouvelle. Je fais demander une demi heure de délai pour manger et nous préparer; mon interprète revient en me disant que la colonne sort du village. On nous donne 4 porteurs. Nous montons à cheval vers la tombée de la nuit, après une ascension continue à travers les rochers et les ravins, nous arrivons dans une gorge dont l'entrée est défendue par deux grands murs allant d'une montagne à l'autre. C'est Toudougou, résidence de Bokoro, chef du pays. Drôle de pays. Le soir nous nous couchons sans manger. Ca fait 24 heures de jeûne de ramadan. J'avoue au j'ai faim [...]». Le manuscrit se termine par le récit du «voyage de Ségou à Bafoulabé par Bélédougou et le Kingué».
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